VIe République, J-2 pour la marche de la Bastille

L’équipe de Jean-Luc Mélenchon a présenté, le 14 mars, les contours de l’initiative

« festive et populaire » à laquelle le candidat appelle le 18 mars.

Le 18 mars ? « Je ne peux pas, j’ai Bastille ». Cette réponse, lancée sur les réseaux sociaux, l’équipe de Jean-Luc Mélenchon espère en faire une réalité d’ici samedi pour faire de la marche pour une VIe République prévue ce jour-là à Paris, de Bastille à République, une réussite. À la date anniversaire de la première initiative sur une place publique de la campagne du Front de Gauche en 2012, le candidat ressort des salles de meeting et invite les citoyens à en faire de même. « Nous voulons faire une démonstration de force, non pas d’un mouvement ou d’un parti, mais d’une revendication » a expliqué lors d’une conférence de presse son directeur de campagne, Manuel Bompard.
Point d’arrivée il y a 5 ans, la place de la Bastille sera cette fois le point de départ, à 14h, de cortèges (régionaux mais aussi thématiques autour de la planification écologique ou encore partage des richesses) vers la place de la République. C’est là que sont prévus des concerts, des lectures, des messages vidéos avant et après le discours de Jean-Luc Mélenchon, programmé entre 15 et 16h. Outre les personnalités associatives, syndicales et politiques comme Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble, annoncées dans le carré de tête, les artistes Agnès Bihl, Thomas Dolié, Soan, Melissmell, l’écrivain Laurent Binet, doivent participer au rendez-vous.
Quant à l’invitation à défiler en fin de cortège pour ceux qui viendraient avec le drapeau de leur parti qui a fait grincer les militants : « nous n’allons pas empêcher chaque personne de venir avec des drapeaux mais si une organisation politique en particulier souhaite avoir un cortège de son organisation, nous lui proposerons de le faire à la fin du défilé », a précisé Manuel Bompard.
Sans s’avancer sur des prévisions chiffrées de participation, Mathilde Panot, en charge de l’animation des groupes d’appui de la France Insoumise, s’est réjouie de la mobilisation pour préparer la marche avec « deux cents cars déjà prévus ». Ce rendez-vous « festif » dont les organisateurs veulent faire « le plus grand rassemblement populaire » de la campagne se veut aussi le début d’une nouvelle phase pour Jean-Luc Mélenchon.

Article issu du journal l’Humanité du 15 mars 2017

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